QU’ILS LES ENCOURAGENT PAR LEURS MANIERES AFFABLES, EN LEUR MONTRANT UN COEUR COMPATISSANT

Eugène rejoint, par l’emphase de ces mots puissants, tous ceux qui accordent,  par l’instrument de leur ministère, la miséricorde de Dieu. Il s’adresse d’abord aux confesseurs, mais cela s’applique certainement aussi à tous ceux qui participent à l’écoute des personnes qui ont le cœur brisé; les conseillers, les mentors… qui exercent cette “charité inépuisable”

Après lui avoir fait sentir l’importance de ce ministère, il ajoute : « On ne refusera donc jamais de se rendre aux vœux des personnes qui demanderont de se confesser, soit en mission, soit hors du temps des missions (art. 2). « On n’usera jamais de subterfuge pour esquiver ce service; au contraire, on s’y prêtera volontiers et l’on fera tout ce qu’on pourra pour amener au tribunal ceux qui hésiteraient de se rendre aux invitations de la grâce; on essaiera même de faire une sainte violence aux récalcitrants, en se rappelant cette parole de l’Évangile : « force-les à entrer » (Lc 14. 23). Il est plus d’un exemple de véritables conversions opérées de la sorte. Quoi qu’il en soit, que les missionnaires accueillent toujours les pécheurs avec une charité inépuisable, qu’ils les encouragent par leurs manières affables, en leur montrant un cœur compatissant; qu’ils les traitent, en un mot, comme ils voudraient être traités eux-mêmes, s’ils étaient dans la malheureuse position où ils se trouvent » (art. 12)

Notes de retraite, Octobre 1831, EO XV n. 163

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1 réponse à QU’ILS LES ENCOURAGENT PAR LEURS MANIERES AFFABLES, EN LEUR MONTRANT UN COEUR COMPATISSANT

  1. Denyse Mostert dit :

    QU’ILS LES ENCOURAGENT PAR LEURS MANIERES AFFABLES, EN LEUR MONTRANT UN COEUR COMPATISSANT…

    Bien entendu Eugène de Mazenod s’adresse spécifiquement aux Oblats et à la manière d’offrir un sacrement de Pénitence dans lequel la Miséricorde est palpable.
    Ceci n’a pas toujours été le cas. En fait, avec certains prêtres, la confession présentait des côtés bien rébarbatifs. J’ai connu des moments où je quittais le confessionnal autant, sinon plus, déprimée qu’en y entrant.

    Merveille que ce cheminement en Église qui a rendu son vrai visage à cette rencontre avec le Seigneur tout en permettant aux pénitents de se délivrer de la lourdeur d’une faute gardée en soi !

    On y retrouve l’estime de soi des enfant de Dieu, les mots échangés peuvent s’imprimer en nous et guider nos comportements futurs. Et nous retournons à notre vie avec le désir de faire goûter aux autres comme il est bon de considérer désormais nos semblables avec un cœur de pécheur pardonné.

    Car c’est cela aussi, la merveille du sacrement qui redonne vie pour mieux faire circuler le grand courant de l’Amour de Dieu.

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