MÊME SI NOUS NE SOMMES RIEN, NOUS POUVONS BEAUCOUP AVEC LE SECOURS DE DIEU

Paroles d’encouragement, où Dieu nous est proche, quand nous nous efforçons de discerner la volonté de Dieu :

Si vous vous êtes établi dans l’intime conviction que nous ne sommes rien, mais que nous pouvons beaucoup avec le secours de Dieu quand, nous plaçant dans une parfaite indifférence, nous attendons notre direction de l’obéissance qui nous manifeste la volonté du bon Maître que nous servons et qui s’est engagé à nous aider puissamment par sa grâce dans les divers ministères qu’il nous confie.

Lettre à Jean-Baptiste Mille, le 25 septembre 1831, EO VIII n 404

Ce contenu a été publié dans Uncategorized. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

1 réponse à MÊME SI NOUS NE SOMMES RIEN, NOUS POUVONS BEAUCOUP AVEC LE SECOURS DE DIEU

  1. Denyse Mostert dit :

    « Nous ne sommes rien… » Des mots fréquemment entendus, jadis et encore aujourd’hui. À la formule « je ne suis que cendre et poussière », un ami Oblat rétorquait « Dieu ne fait pas de scrap… » (Ce mot étant compris au Québec comme ferraille de toute sorte qui échoue finalement dans une « cour à scrap ».) Il avait raison mon ami André. Nous sommes bien davantage qu’une créature manquée, nous méritons plus qu’un entreposage sans gloire.

    Ne sommes-nous pas au contraire des êtres intelligents et libres capables de reconnaître la dignité et le besoin d’amour de ceux qui nous entourent ? Dieu n’a-t-il pas mis en nous la force nécessaire à une croissance harmonieuse ? Ne mettons-nous pas en avant bien des efforts pour réaliser son commandement d’amour ? Et, dès lors qu’il nous arrive d’échouer dans nos projets n’avons-nous pas assez de confiance pour reprendre et continuer la route ? Sois béni, Dieu, de nous avoir créés à ton image et à ta ressemblance.

    Eugène de Mazenod l’a bien compris lorsqu’il évoque l’inépuisable secours divin que nous recevons en «nous plaçant dans une parfaite indifférence » envers la route qui nous sera révélée. Confiance, et Dieu fera le reste !

    Les collines n’en seront pas pour autant aplanies, notre collaboration se révélera ardue par moment. Il nous faudra sans cesse revenir à cette parole « Choisissez donc la vie, pour que vous viviez toi et tes descendants ». (Deutéronome 30). Beaucoup aspireront alors à la joie annoncée par les messagers de Dieu que nous sommes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *