LA CROIX CONTINUE À ÊTRE UNE CAUSE DE DIVISION

Yvon Beaudoin nous fait le portrait en arrière-plan d’un autre incident religieux :

“Le Maire avait demandé de supprimer la procession de la fête de l’Assomption. Mgr Fortuné la fit quand même. Un groupe d’hommes s’en prit aux jeunes filles qui ouvraient la marche et s’emparèrent pour un moment de la croix qui fut défendue avec courage par les catholiques qui suivaient la procession.”

… Quel excellent peuple que celui de Marseille! Il n’y a pas son pareil bien loin! Oui, cet attentat méritait la punition qui a été justement infligée aux provocateurs et, s’ils reviennent, on fera bien de frapper plus fort, car il est par trop odieux de voir quelques drôles, fiers de l’impunité, insulter la religion et toutes les affections d’une majorité de 140 000 âmes.

Lettre à Henri Tempier, le 24 août 1831, EO VIII n 402

Ce contenu a été publié dans Uncategorized. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

1 réponse à LA CROIX CONTINUE À ÊTRE UNE CAUSE DE DIVISION

  1. Denyse Mostert dit :

    La croix. Voilà un objet pieux vieux comme le monde qui suscite la controverse depuis la nuit des temps. Inutile d’épiloguer sur les multiples tentatives pour la faire disparaître des édifices publics. Une lutte à ne jamais finir car partout se lèvent des témoins allant jusqu’à risquer leur vie pour que la croix continue à dispenser son message.

    Comment l’effigie d’un supplicié peut-elle à ce point déranger si ce n’est par les valeurs qu’elle défend, et les actes de solidarité qu’elle met en avant ? Les opprimés découvrent en elle un espoir de voir cesser les injustices dont ils sont l’objet. Ils semblent oublier, tous ses adversaires, qu’ils ne combattent pas seulement un signe mais en même temps le symbole d’une vie harmonieuse entre les peuples.

    Comme dans beaucoup de foyers, on avait chez mes grands-parents une grande dévotion envers le crucifix. Il y en avait dans chaque pièce de la maison. Il était coutume d’en offrir aux occasions significatives. Dans mes souvenirs, une « Prière à la Sainte Croix » qu’on récitait avec componction et que mon Oncle Charles avait sur lui lors de sa captivité lors de la seconde Guerre Mondiale. Je possède encore une croix offerte par deux voisines à l’occasion de ma première communion. Une autre m’a été donnée en cadeau de mariage; chez moi, elle se trouve toujours sur le mur du salon. Sur mon bureau, la croix oblate reçue lors de mon engagement d’Associée aux Oblats.
    Drôle d’idée, pourrait-on dire aujourd’hui !

    Il est un fait qu’un tel rappel semble ne présider en rien à un avenir confortable. Pourtant, c’est l’éclatant messager évangélique qu’il contient, et sa présence nous conduit à désirer vivre les valeurs d’amour du Christ crucifié. Rien de magique dans cet objet de piété, juste le réconfort de nous savoir destinés dès ici-bas à une vie de bonheur et une immense reconnaissance à Jésus qui a dit : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés… » (Jean 13)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *