UN ESPRIT COMMUN QUI DONNE VIE À UN CORPS PARTICULIER

Il faut se remplir de notre esprit et ne vivre que par lui. La chose parle de soi sans qu’il faille l’expliquer.

Qu’est-ce qui fait qu’un Oblat est ce qu’il est et qu’est ce qui le distingue de toute autre famille religieuse dans l’Église ? Quelles sont les caractéristiques qui distinguent un membre de la Famille Mazenodienne des membres d’une autre famille, d’un  autre groupe de religieux ? C’est l’esprit familial exprimé dans notre Règle de Vie qui vit en nous depuis deux cents ans.

De même que l’on a dans une Société un habit commun, des Règles communes, il faut qu’il y ait un esprit commun qui vivifie ce corps particulier. L’esprit du Bernardin n’est pas celui du Jésuite. Le nôtre aussi est à nous.

Lettre à Hippolyte Guibert, le 29 Juillet 1830, EO VII n 350

“Le 17 février 1826, le Pape Léon XII approuva officiellement la nouvelle Congrégation et ses Constitutions. La Préface que le Fondateur a rédigée pour les Constitutions est pour nous une expression privilégiée de son charisme et un lien d’unité pour la Congrégation. De tout temps, les Oblats l’ont considérée comme leur Règle de Vie.” (Introduction à la Préface et aux Constitutions et Règles Oblates.)

 

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1 réponse à UN ESPRIT COMMUN QUI DONNE VIE À UN CORPS PARTICULIER

  1. Denyse Mostert dit :

    « Dans la littérature religieuse des premiers siècles, le mot «règle» (regula) désigne une manière de vivre selon un modèle déterminé: celui des moines ou d’un maître spirituel, mais toujours et surtout celui du Christ et des Apôtres. » (*)

    Il est un fait que l’obéissance à des Règles religieuses vient d’un engagement librement consenti. « Si la formulation d’une règle ou de constitutions relève de l’expérience spirituelle d’un fondateur et d’un groupe originel de disciples, une intervention de l’autorité de l’Église ne tarde pas habituellement à venir donner un sceau d’authenticité à l’inspiration divine initiale. » (*) On se souvient de l’allégresse à l’annonce de l’Approbation papale en 1826.

    Les CC&RR oblates indiquent clairement une préférence pour les plus démunis. Les missionnaires s’attachent à panser les conséquences encore vives des années de Révolution en faisant de tant de gens meurtris « d’abord des hommes, puis des chrétiens…» Parcours qui ne se fera pas sans heurt. « On connaît [leur] combat pour les jeunes, les prisonniers, les pauvres d’Aix, les ouailles [de Mgr de Mazenod] à Marseille. Et les grandes aventures des missions « ad gentes » où les départs … seront toujours pénibles…Et le formidable courrier qui gardera le fondateur en contact étroit avec les missionnaires… (***)

    Lors de la canonisation d’Eugène en 1995, le Souverain Pontife prononcera ces mots : « L’Eglise nous donne ce grand évêque et fondateur des Oblats de Marie Immaculée comme exemple de foi, d’espérance et de charité héroïques. » Une persévérance toujours bien vivantes chez les Oblats de 2017…

    (*)http://www.omiworld.org/fr/dictionary/dictionnaire-des-valeurs-oblates_vol-1_c/1090/constitutions-et-r-gles/?Page=1
    (**) Cardinal Roger Echegaray – Petite vie de Eugène de Mazenod, p. 214
    (***)http://www.omiworld.org/fr/content/omi/2/st-eugene-de-mazenod/?Page=13

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