LES CRUCIFIX DES OBLATS DECEDES IRONT AUX NOUVEAUX OBLATS

Ils n’auront d’autre signe distinctif que celui qui est le propre de leur ministère, c’est-à-dire un crucifix qu’ils porteront toujours, suspendus à leur cou, pendant sur la poitrine, fixé par la ceinture et le cordon auquel il sera attaché.

Règle de 1818, Deuxième partie, Chapitre premier, Des autres principales observances

La possession la plus chérie d’un Oblat est le crucifix reçue le jour de notre engagement à vie, notre oblation perpétuelle. Eugène donna des instructions précises au sujet des Croix des Oblats décédés :

…Il faut qu’elles passent à de nouveaux Oblats qui tireront bon parti de cet héritage. Je veux mettre beaucoup de justice dans cette distribution.

Lettre à Hippolyte Courtès, 8 mars 1830, EO VII n 343

Aujourd’hui, “notre seul signe distinctif est la croix Oblate” (C64) parce qu’Eugène la considéra comme l’unique signe distinctif possible:

La croix oblate, reçue au jour de la profession perpétuelle, nous rappellera sans cesse l’amour du Sauveur, qui désire attirer à lui tous les hommes et nous envoie comme ses coopérateurs.

CC&RR, Constitution 63

Ce contenu a été publié dans Uncategorized. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

1 réponse à LES CRUCIFIX DES OBLATS DECEDES IRONT AUX NOUVEAUX OBLATS

  1. Denyse Mostert dit :

    « Aujourd’hui, signale Frank Santucci, “notre seul signe distinctif est la croix Oblate” (C64

    Le discours est demeuré le même depuis le jour où le jeune Abbé de Mazenod a réuni quelques prêtres d’Aix pour se consacrer à ceux qui souffrent. Les Missionnaires de Provence ont fait leurs premiers pas vers les villages isolés. Les difficultés rencontrées n’arrêteront pas les Oblats de Marie Immaculée sur une route parfois chaotique qui va aussi les conduire vers les pays étrangers.

    Plus de deux cents ans plus tard, une petite croix oblate fait partie de ma vie… Une croix si grande en signification ! Elle me dit la miséricorde de Jésus Sauveur qui savait reconnaître et soulager toute misère, qui s’efforçait de faire comprendre à tous, riches ou pauvres, que la joie d’aimer était offerte à chacun.

    La petite croix oblate n’en a jamais fini d’inspirer mes pensées, de me rappeler le charisme que je me suis engagée à vivre. À travers elle, je revois l’effervescence lors de la canonisation de saint Eugène, l’offre incroyable faite aux laïcs d’entrer dans sa famille spirituelle et de vivre, dans notre milieu, le charisme oblat. Nous avons appris à reconnaître les visages particuliers de la pauvreté et qu’une abondance extérieure masquait parfois une grande détresse.

    On sait les combats livrés de nos jours contre les crucifix exposés dans certains lieux publics. Combats bien stériles, car leur disparition des murs n’enlève rien de leur noblesse au cœur des croyants.

    La croix demeure. Immuable… Source d’une espérance à apporter selon nos possibilités et avec tout notre cœur.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *