1er novembre 1818: La communauté de missionnaires devient une congrégation de prêtres religieux et de frères, qui font vœux de vivre les conseils évangéliques.
Il faut que l’on comprenne maintenant mieux que jamais la nécessité d’être parfait religieux pour être bon missionnaire. Il faut que l’on soit bien persuadé que le moyen le plus efficace d’opérer de grands fruits dans les âmes est la sainteté de la vie et la pratique fidèle de tous les devoirs de notre état
Ouverture du Chapitre général du 1850
1818 : les Missionnaires de Provence sont maintenant des religieux qui font voeu de vivre les valeurs évangéliques.
Il y a bien des années, une religieuse à qui j’avais demandé le motif de son entrée au couvent me répondait sans hésiter : « l’amour du plus-parfait ». J’avoue avoir bien réfléchi là-dessus et y avoir trouvé un côté exagéré, pour ne pas dire orgueilleux.
Heureusement, la sainteté tellement recommandée par Eugène de Mazenod revêt un aspect plus atteignable, et je dirais plus réaliste, pour les humains fragiles que nous sommes. Aucun superlatif dans ses propos. Il parle à ses fils, d’une perfection qui « se traduit dans la pratique fidèle de tous les devoirs de [leur] état. »
Aucune restriction dans les paroles du Fondateur. Ne sommes-nous pas tous également appelés à témoigner de l’Évangile dans la fidélité aux « devoirs d’état »qui nous sont propres ?