PARTAGER LES RESSOURCES POUR AIDER L’AUTRE DANS LA PAUVRETÉ

Si un malheur soudain allait frapper un jeune membre, la Congrégation de la Jeunesse répondrait sans tarder à partir de ses fonds. Dans le cas où la Congrégation n’avait pas de ressources suffisantes sur le moment, on ferait appel aux membres, durant leur rencontre, de façon à aider le confrère.

Art. 10. Si la Congrégation n’avait pas de fonds suffisants pour faire face à cette dépense, elle aurait recours à la charité de ses membres qui se feront un devoir de répondre à cet appel en fournissant généreusement le contingent qui sera fixé pour chacun avec sagesse et modération. Les congréganistes absents seront taxés comme s’ils étaient présents.

 Statuts, Chapitre XIV,§ 1 — Envers les confrères pauvres

« La pauvreté la plus terrible est la solitude et le sentiment de ne pas être aimé. »     Mère Teresa

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1 réponse à PARTAGER LES RESSOURCES POUR AIDER L’AUTRE DANS LA PAUVRETÉ

  1. Denyse Mostert dit :

    Eugène de Mazenod a tout prévu. Rien n’est laissé au hasard pour venir en aide aux associés en situation difficile. La Congrégation s’engage formellement à apporter le secours d’urgence immédiat et « si les finances le [permettent] de mettre ce confrère indigent dans une situation à pouvoir, aidé de son industrie, se passer du secours d’autrui. »

    Cela supposerait-il qu’une caisse dégarnie empêche de venir en aide à ceux qui en ont un pressant besoin ? Ce serait mal connaître la charité du Fondateur. On peut même paraphraser saint Paul en disant que cette pauvreté de moyens financiers va devenir richesse de partage. (1 Cor 25).

    Les Congréganistes seront alors appelés à suppléer de leurs propres deniers. Un contingent, (je comprends ici aide ponctuelle) sera fixé pour chacun. Et les absents, stipule l’article 10 « seront taxés comme s’ils étaient présents ».

    Je ne peux m’empêcher d’évoquer la triste présence du ‘taxage’ dans bien des domaines dont plusieurs écoles sont elles-mêmes le théâtre. Pas besoin de grand discours pour dénoncer le climat d’appât du gain et de brutalité de cette pratique et la grande souffrance de ceux qui en deviennent les victimes.

    « Partager les ressources »… Une expression qui fait penser aux richesses planétaires à distribuer équitablement pour éradiquer famine et maladies. Une invitation à tous les pays à fournir « le contingent… fixé avec sagesse et modération. »

    Nous sommes tous appelés à une sollicitude bien concrète pour les gens dans le besoin. Un geste qui montre qu’ils ne sont pas seuls. Car, disait Mère Teresa, la femme au grand cœur, « la pauvreté la plus terrible est la solitude et le sentiment de ne pas être aimé ».

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