LA FACE PRATIQUE DU SOIN

Art. 35. Si le malade n’était pas assez riche pour subvenir à tous les frais de la maladie, le Conseil, averti de sa situation, prendrait des mesures pour l’aider de tout le pouvoir de la Congrégation.
Art. 36. Les infirmiers seront spécialement chargés de s’enquérir des besoins du malade pour pourvoir à ce qu’il ne lui manquât rien qu’il ne soit pas exposé à voir empirer son mal, faute de secours.

Chapitre XIV, §2 Envers les congréganistes malades

Le modèle d’Eugène pour les jeunes était mis en pratique :

Ils se montraient assidus à l’enseignement des apôtres, fidèles à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières… Tous les croyants ensemble mettaient tout en commun ; ils vendaient leurs propriétés et leurs biens et en partageaient le prix entre tous selon les besoins de chacun.

Actes des Apôtres 2, 42-45

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Une réponse à LA FACE PRATIQUE DU SOIN

  1. Denyse Mostert dit :

    Il va sans dire que la Révolution française a réussi à déstabiliser tout ordre social, que le retour à l’équilibre sera long. La majorité des citoyens va en souffrir surtout, comme c’est toujours le cas, les plus démunis.

    Aux plaies morales viennent s’ajouter des maladies la plupart du temps mortelles faute de soins diligents. On le sait, les Congréganistes appartiennent à des milieux différents. Pour beaucoup d’entre eux, le secours médical se révèle souvent impossible.

    Sans distinction d’origine aucune, Eugène de Mazenod veille sur ses enfants. Les Statuts de la Congrégation sont très clairs : « Si le malade n’était pas assez riche pour subvenir à tous les frais de la maladie, le Conseil, averti de sa situation, prendrait des mesures pour l’aider de tout le pouvoir de la Congrégation. »

    On le sait, «marcher sur les traces des Apôtres» est l’expression qui revient le plus souvent sous la plume du Fondateur. (*)

    Quel modèle en effet pour une Congrégation que ces hommes qui ont vécu dans l’intimité de Jésus, consacrent leur vie à le faire connaître et aimer, et dont l’enseignement va former des chrétiens unis dans une même foi et «une attention spéciale aux « besoins de chacun » ! (**)

    Le temps du Carême nous rappelle spécialement à ce devoir de charité. Une attention aux autres remplie d’une délicatesse dans laquelle on retrouve l’amour authentique de Jésus pour les « plus petits d’entre les siens ».

    (*)http://www.omiworld.org/

    (**) (Ac 2 :45) )

    (***) Matthieu 25.40)

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