DEMEURE EN MOI, AVEC MOI EN TOI

Je suis le cep de la vigne, vous en êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, portera du fruit en abondance” (Jean 15: 5)

Dans le contexte de la dernière Cène, Jésus prépare ses disciples à vivre dans le monde sans qu’il soit physiquement présent. Dans l’Évangile d’aujourd’hui (Jean 15,1-8), le mot clé est « demeure » et il est répété 10 fois. L’image pour « demeurer » est que Jésus est la Vigne et que nous sommes les sarments maintenus en vie par l’amour mutuel. La sève de notre vie quotidienne provient de la vigne, et elle produit du fruit en nous et à travers nous.

Saint Eugène de Mazenod méditant sur lui-même utilise l’image d’un arbre :

J’étais un arbre gâté par le péché originel. Le Père de famille eut pu le faire couper et jeter au feu. Il a mieux aimé le transplanter dans une bonne terre p[ou]r qu’il y portât de bons fruits. Tel a été l’effet du baptême.

… Transplanté dans la terre de bénédiction arrosée par le sang de Jésus-Christ, engraissée de sa propre substance, etc., quel fruit ai-je produit? Grand Dieu! (1814)

Nous avons vécu et continuons de vivre des jours difficiles, nécessitant l’importance d’une prise de conscience du fait que nous sommes les branches et que l’Esprit qui nous habite nous met au défi de produire des fruits dans un contexte inhabituel. Rappelons-nous que Jésus a dit « demeure » dix fois dans l’Évangile d’aujourd’hui – et il ne cesse de nous le répéter tout au long de la journée.

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1 réponse à DEMEURE EN MOI, AVEC MOI EN TOI

  1. Denyse Mostert dit :

     » DEMEURE EN MOI, AVEC MOI EN TOI. »
    Publié le mai 13, 2020 par franksantucci

    Parmi les nombreuses vertus de notre Fondateur, il en est une qui s’impose d’elle-même. Rappelons-nous combien de résilience lui a été nécessaire pour se mettre à l’abri de la Révolution, devenir un élève modèle, s’intéresser à la foi catholique et devenir un chrétien fervent. Voici la PERSÉVÉRANCE qui l’accompagnera jusqu’à la fin de ses jours. On sait les démêlés du prêtre, puis de l’évêque avec le gouvernement de France, mais la foi était là avec ses nombreux visages à opposer aux assaillants.

    Eugène ne s’en fera pas une gloire. Sa manière de célébrer la force qui le fait rester auprés du Seigneur, il la met en vedette par les mots où il reconnaît son indignité. « J’étais un arbre gâté par le péché originel. Le Père de famille eut pu le faire couper et jeter au feu. » Dieu, reconnaît-il, a préféré le …transplanter «dans la terre de
    « bénénédiction arrosée par le sang de Jésus-Christ… »

    Avons-nous conscience d’avoir été par notre baptême investi de la Persévérance qui nous attache au Seigneur ? Parfois oui avec d’autres fois où, pour différents motifs pas toujours avouables, nous avons peur de mettre toute notre confiance en Dieu qui nous pousse vers la vie.

    C’est dans les moments creux que la parole du Christ s’adresse plus spécialement à nous. «“Je suis le cep de la vigne, dira-t-il lors de la dernière Cène, vous en êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, portera du fruit en abondance” (Jean 15: 5) Nous comprendrons alors «que nous sommes les sarments maintenus en vie par l’amour mutuel. » (Franck Santucci, o.m.i. ).

    «Que se passera-t-il ensuite », demanderont peut-être certains esprits sceptiques. Rien d’extraordinaire aux yeux mais un secours venu d’ailleurs qui va faire de nous des messagers chargés de faire connaître la Joie du Christ, celle qui ne fait aucun bruit et tourne ceux qui y croient vers la Puissance de l’Amour qui sauve.

    Amour bien pauvre, sans moyens sophistiqués ni apparat mais riche de notre désir de secourir ceux qui en ont tellement besoin. Et la Parole de notre Dieu fidèle…

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