NOTRE VISION FONDATRICE AUJOURD’HUI : NOUS SOMMES TOUS FRERES, CERTAINS PRÊTRES

Les Oblats, prêtres et Frères, ont des responsabilités complémentaires dans l’œuvre de l’évangélisation.

CC&RR, Constitution 7

Passionné comme coopérateur du Christ Sauveur, Eugene a rassemblé, en 1816, les premières prêtres oblats pour qu’ils fassent de cette réalité une idéal pour eux-mêmes et pour les pauvres. Trois ans plus tard, le groupe s’est rendu compte que Dieu les appelait à être religieux. Ceci veut dire que notre identité oblate était d’abord d’être des religieux consacrés – et cela permettait à ceux qui ont choisi de ne pas devenir prêtre d’être missionnaires.

Leurs raisons de ne pas devenir prêtres étaient variées. La première était qu’en ce temps-là, au Sud de la France, seulement 29% des hommes étaient instruits, alors qu’en cité, le niveau de l’instruction était de 64%. Devenant une Société des Missionnaires Religieux (contrairement à la société cléricale), la porte a été grandement ouvert à beaucoup des personnes ayant déjà une profession ou un travail mais qui ne sentaient pas appeler à poursuivre des études pour devenir prêtres.

Le temps a changé en 200 ans – et aujourd’hui, Dieu continue à appeler tous les Oblats pour être des Missionnaires à vœux de religion – et à vivre leur fraternité religieuse comme frères ou prêtres. Nous avons des rôles et responsabilités complémentarités en évangélisation.

Nos Constitutions et Règles l’exprime en ces termes :

Les Frères oblats participent à l’unique sacerdoce du Christ. Ils sont appelés à collaborer à leur manière à la réconciliation de toutes choses en Lui (cf. Col 1, 20). Par leur consécration religieuse, ils témoignent d’une vie tout inspirée de l’Évangile.
Partout les Frères participent à l’oeuvre missionnaire de la construction de l’Église, spécialement dans les territoires où la Parole est proclamée pour la première fois. Étant envoyés par l’Église, leur service technique, professionnel et pastoral, tout comme le témoignage de leur vie constituent leur ministère d’évangélisation.

CC&RR, Rule 7c

Voir l’article «Les Frères» dans le Dictionnaire des Valeurs Oblates : http://www.omiworld.org/fr/dictionary/dictionnaire-des-valeurs-oblates_vol-1_f/1104/fr-res/

french

« Une communauté est comme un navire; chacun doit être prêt à prendre le gouvernail.»  Henrik Ibsen

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2 réponses à NOTRE VISION FONDATRICE AUJOURD’HUI : NOUS SOMMES TOUS FRERES, CERTAINS PRÊTRES

  1. Denyse Mostert dit :

    Effectivement, ils ont bien changé les temps où l’on affirmait – je parle ici de communautés féminines – « Je suis Marthe ou « je suis Marie » ! Existait comme un clivage entre les deux états.

    La dénomination père/frère existe toujours. Jamais il ne m’est venu à l’idée d’établir de différences entre eux. Les Oblats ne sont-ils pas tous des fils d’Eugène consacrés au Seigneur et au service des pauvres ? Cet état de vie n’est-il pas en lui-même missionnaire ? Ne peut-on aussi en dire autant des Associés ?

    Eugène de Mazenod devait en être lui-même convaincu lorsqu’il établit les Constitutions pour le premier chapitre général de 1818. « Les capitulants, attirés surtout par la question des vœux, n’ont pas contesté et ont sans doute à peine remarqué que, dans cinq articles, il était question de frères comme de quelque chose qui va de soi… » Et encore : «… Les congrégations religieuses que le père de Mazenod connaissait, en particulier les Rédemptoristes, comptaient des pères et des frères convers dans leurs rangs. »

    Il s’agissait donc d’un usage bien établi. Et plein de bon sens. Pourquoi priver l’Église d’excellents ouvriers sous prétexte de manque de dispositions pour de longues études ? Les Douze ne sont-ils pas la preuve que l’apport de chacun est précieux ? Le seul pré-requis pour être missionnaire n’est-il pas une foi solide et le grand désir de faire connaître et aimer le Christ en qui se trouve la véritable Vie ?

    « Cependant, continue le Dictionnaire des Valeurs oblates, nulle part dans ce premier texte de la Règle, il n’est dit que la Société serait désormais composée de prêtres et de frères. Ces derniers sont donc entrés juridiquement dans la Congrégation, peut-on dire, sur la pointe des pieds, sans faire parler d’eux… » Comme pour faire oublier une distinction devenue aujourd’hui participation totale à la vie missionnaire.

    Et au fond, depuis 1818, les « deux pages … restées en blanc à l’endroit annoncé pour la Règle des frères » se sont complétées d’elles-mêmes. Dans les CC&RR 7, on peut lire aujourd’hui : « Étant envoyés par l’Église, leur service technique, professionnel et pastoral, tout comme le témoignage de leur vie constituent leur ministère d’évangélisation. »

    Saint Paul l’avait d’ailleurs dit avant nous : «Ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres. » (Romains 12.5)

    (*)http://www.omiworld.org/fr/dictionary/dictionnaire-des-valeurs-oblates_vol-1_f/1104/fr-res/

  2. Denyse Mostert dit :

    16 08 15 – NOTRE VISION AUJOURD’HUI: PROCLAMER DIEU PAR LE SERVICE AUX AUTRES… (Vu sur Eugene de Mazenod speaks to us) (**)

    On ne peut s’y tromper : « Notre mission nous met sur appel constant pour répondre aux besoins les plus urgents de l’Eglise à travers diverses formes de témoignage et ministère, mais surtout par la proclamation de la Parole de Dieu qui trouve son accomplissement dans la célébration des sacrements et dans le service aux autres. »
    (CC & RR, Constitution 7 )

    Le but des missionnaires est clair. Il s’agit d’abord d’instruire. « Ne pas se contenter de leur offrir le pain de la Parole, dit Eugène, mais le leur mâcher. » Il ne cesse de recommander : « Instruisiez, instruisiez, l’ignorance est la grande misère de notre temps ». Il faut pour cela une prédication simple et entraînante dans laquelle il excelle. (*) On se souvient du fameux carême 1813 où Eugène a osé pour la première fois s’adresser aux habitants d’Aix dans leur langue familière. Les gens simples ont compris et apprécié le message. D’autres, parmi ‘’la haute’’ se sont sentis offusqués et sont montés sur leurs grands chevaux. Eugène a persévéré.

    Eugène s’est mis à la place des pauvres d’Aix-en-Provence. Il a d’abord prié et vécu la Parole qui allait rejoindre les coeurs. Jésus ne se faisait-il pas également comprendre de ceux qui l’entendaient ? C’est en fait ce qui nous est demandé. On ne peut communiquer que ce l’on possède vraiment. Chaque jour est pour nous appel à un témoignage authentique.

    (*) Cardinal Roger Etchgaray – Vie d’Eugène de Mazenod – p. 78
    (**) https://translate.google.ca/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.eugenedemazenod.net/&prev=search+

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